#Rebellorum

twitter : BEHER92

dimanche 29 avril 2018

RETOUR

Retour à vous après une longue absence.
Tout est lumineux en ce printemps
Aussi, 

C'est dit =

Le vie a une date de péremption
J'ai décidé que je la dépasserai, voilà.


dimanche 29 mars 2015

Départ



J’ai ouvert les mains pour mieux te retenir
Le vent était trop fort
De toi ne restent que les éclats de ton rire
Tu reviendras
Je le sais
J’ai gardé trace de ta lumineuse fuite …
 
 

Les amours comédiennes


 

 
Puisque les mots sont impuissants
Que nos lèvres s’unissent et se parlent
Puisque nos regards sont transparents
Que nos mains se joignent comme pour une prière
Puisque nos corps ne nous appartiennent déjà plus
Qu’ils laissent s’échapper aux lueurs de l’aube
Les promesses d’un revoir peut-être
D’un adieu sans doute
 
La comédie de l’amour
Ce court métrage
Ces désordres des passions passagères
 
 
 
 

lundi 5 janvier 2015

dérive


En toi il existe des rives aussi abruptes que l’amour

Tu es mon île, ne l’oublie jamais

Enlace moi avec toute la violence de la vague

Seuls les corps échoués ont connu la passion
 
Beher

Qui es-tu ?

DURAS pour ses mots, pour avoir dit l'Amour ...

Gris comme un cri



Je vois le gris du ciel
Ce gris cendre qui étouffe et couvre de sa couleur
Les gestes des amoureux et leurs fugaces bonheurs
 
Je vois le gris du ciel
Et pourtant je marche, soulevant sa poussière
Tombée comme une pluie sourde de lumière

J’entends le cri du ciel

Ce bruit lourd de pluie et de givre
Ce son où il me faudrait être ivre
Pour supporter ceux qui passent et ne rêvent plus
Ces êtres qui se contentent du vent
Pour porter ce qu’ils n’écrivent plus
Ces mots déchirés et susurrés des amants
 
Je n’aime que la couleur
Le gris n’est que douleur

Crier en aimant de tout son corps
Crier en s’unissant violemment ensemble encore
 
Pour oublier le gris
Pour n’entendre que ton cri.
Beher


mercredi 10 septembre 2014

La Poésie ( 3 )


La poésie existe parce que le réel n'est pas suffisant
Elle est la caresse des mots sur un corps
Un rythme qui envoûte
Une couleur dans la nuit
Un son qui bouscule le silence du quotidien
Elle enrobe tes rêves les plus érotiques pour en extraire la seconde de douceur que tu avais ignorée
La poésie se vit et ne s’apprend pas
Elle est en toi ou ne le sera jamais
Tu dois accepter qu’elle te domine
Tu n’en es que l’instrument
Alors parfois elle te trompe et tu vois l’enfant qu’elle a accouché d’un autre
Tu lui pardonnes si cet enfant est beau et tu cherches à l’adopter
Elle fredonne ce petit aria canaille ou ce scherzo mélancolique
Qui tourne dans ta tête jusqu’à te rendre fou
Alors tu te plies à sa demande
Et tu cries ou écris ou peints des mots jusqu’à l’épuisement
Ta poésie existe parce que le réel ne te suffit pas.